Publié dans Economie

Ambovombe et Amboasary-Sud - 786 millions d’ariary de financement octroyé aux paysans producteurs

Publié le lundi, 05 octobre 2020

Des activités génératrices de revenus identifiées dans le Sud. Outre les aides du Président de la République, le programme « Fihariana » en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM) et la « Bank of Africa » (BOA) Madagascar ont apporté un soutien financier à 185 paysans producteurs dans la Commune d’Ambovombe et celle d’Amboasary-Sud. Et ce, pour qu’ils puissent produire assez pour nourrir la Région. La cérémonie de remise de chèque s’y est tenue le week-end dernier. Celle-ci fait suite à la signature réalisée en mi-octobre entre les partenaires.

 

Dans le cadre de cet appui, le montant débloqué s’élève à 786 759 500 ariary dont le montant du prêt varie de 200 000 ariary jusqu’à 35 850 000 ariary au maximum. Les bénéficiaires travaillent dans différentes filières comme l’élevage, notamment de vaches laitières et de chèvres, ou encore la plantation de haricot sec, arachide, légumineuses, maïs et manioc. « Les gens pensent que la Région du Sud rime souvent avec « Kere » et sécheresse. Toutefois, il est possible de mener des activités économiques dans cette Région. Cela prouve que le développement rural est réalisable dans toutes les Régions de Madagascar. A noter que ces bénéficiaires appartiennent à cinq coopératives travaillant directement avec le PAM. Quoi qu’il en soit, l’objectif consiste à créer de l’emploi et de disposer des fonds nécessaires pour les producteurs. Je pense qu’à long terme, nous pouvons combattre la famine. Il est temps d’investir dans le capital humain et de se focaliser sur le développement local », rapporte Valérie Zafindravaka, secrétaire exécutive du programme « Fihariana ».

Comme tous les financements octroyés par le programme « Fihariana », le taux d’intérêt annuel est bonifé, ce qui signifie qu’il oscille entre 5 et 9 %. Afin de sécuriser au mieux les entreprises sélectionnées et les fonds qu’ils ont empruntés, le PAM assure le suivi des producteurs. « J’espère que les bénéficaires amélioreront la qualité et le volume de leur production », poursuit la secrétaire exécutive.  

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff